Travail de titan : le ponçage
Les zones "à problème" ayant été identifées, le ponçage en bonne et due forme a pu commencer. J'ai été témoin de très, très nombreuses heures de ponçage à la cale et à l'eau (enfin, ce mélange odorant le vinaigre...). La voiture a été poncée une première fois, assez "rapidement", puis mise en après, puis intégralement reponcée très finement. Aucune petite ondulation, arrête ou courbure anormale ne devait survivre...
Comme la voiture était prise en intermittence entre deux chantiers plus rapides, cette opération a pris des mois. Je n'en pouvais plus de voir le carrossier poncer, retoucher, parfaire encore... je ne voyais plus les défauts mais il restait toujours, pour lui, quelque chose à faire... un travail de titan, couche après couche, détail par détail. Un résultat bien différents des ponçage à la hâte, à la machine, vite fait, pour cacher la misère. Après de nombreux mois, la voiture était préparée pour une autre part intéressante, le camouflage...
Ci dessus, le ponçage du coffre
On frotte !
La voiture était pleine de petites "annotations" destinées à bien marquer les points à reprendre
Le premier ponçage "rapide" : on dégrossi, on prépare...
Une couche d'après
D'autres véhicules sont en cours de "renaissance"... ici une petit Autobianchi
Les éléments démontables sont traîtés à part, poncés et corrigés jusqu'à atteindre une surface parfaite
Caressée par la lumière du jour, la carrosserie livre chaque défaut... à rectifier.
Les éléments sont peints : coffre, capot, pare-chocs... d'un noir tendu brillant comme un miroir... Prometteur.
La voiture a patienté (comme son propriétaire) de longues semaines encore avant de se voir "prise en main"...
Ponçage, démontage, préparation...
En finira t'on un jour ? Il m'a été permis de douter plusieurs fois... mais la suite s'avère réjouissante.